samedi 28 septembre 2013

De jeunes autistes à la découverte du jardinage

Au début de l'année, j'ai lu un article très intéressant sur le lien entre le jardinage et les personnes autistes ainsi que celles atteintes d’Alzheimer. Dans ce document, il faisait la comparaison entre tenir une fourchette et planter un végétal. Pour résumer l'article, le journaliste disait que les intervenants devaient montrer à leurs patients le sens pour utiliser une fourchette, mais lors d'une plantation, les participants savaient d'instinct que les racines se mettaient dans le sol et que les feuilles étaient vers le ciel.

Cette année, nous avons créé un jardin dans une école de l'arrondissement Saint-Laurent. Le projet était que les enfants sèment au printemps, plantent à l'été et récoltent à l'automne. Ce fut un grand succès. Dans cet établissement, il y a deux classes de 6 enfants autistes. Nous les avons intégrés dans le projet de jardin, surtout dans le volet plantation.

Voici le déroulement de la journée de plantation : 

  • Avant de commencer à planter, j'ai fait sentir et toucher aux élèves les plantes vivaces sélectionnées (mélisse, thym, géranium odorant, herbe à chat, etc.). Ils sont très expressifs et on le sait tout de suite s'ils aiment ou n'aiment pas l'odeur d'une plante. Certains jeunes ne voulaient pas sentir, on ne les a pas forcés, c'est leurs choix et il faut le respecter.
  • Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le lieu de plantation. Afin de familiariser les élèves à la terre, nous avons dessiné, écrit notre nom dessus, pris des poignées de terre pour la laisser s’échapper entre nos doigts, car pour certains c'était la première fois qu'ils touchaient à la terre. Avant de commencer, j'avais sorti des gants de jardinage, car leurs éducateurs m'avaient mentionné qu'ils n'aimaient pas être salis, mais sur les 12 enfants seulement un en a voulu.
  • Enfin, la plantation commence. Les enfants ont creusé le trou avec leurs mains (ils étaient très contents) et maintenant ils attendent les végétaux. Alors, je décide de donner la plante dans le sens horizontal aux participants. Chaque élève prend sa plante, la retourne sans hésitation, en mettant les racines dans le trou de plantation. Je fais un deuxième essai, je donne cette fois-ci la plante avec les racines vers le haut et j'observe leur réaction. Ils refont la même chose, ils retournent la plante en mettant les racines vers le bas. J'étais très heureuse de constater leurs instincts en action.
  • À la fin, les éducateurs sont venus me rencontrer afin de partager leurs étonnements et leurs joies sur la réussite de la plantation.
  • 3 mois plus tard, nous sommes revenus voir les enfants, pour leur montrer les plantes et leur faire goûter la récolte de tomates et autres que nous avons faits avec les autres classes. Quelques-uns se souvenaient de nous, mais la majorité se rappelait d'avoir joué dans la terre et d'avoir planté. Et parmi eux, un se souvenait exactement de la date de plantation et le nom des personnes présentes lors de cette activité, incroyable!

Pour moi, ce test était une belle réussite que je veux renouveler l'année prochaine en faisant plus d'activités avec les jeunes autistes. Avez-vous déjà travaillé dans un jardin avec des autistes et qu'elle a été votre expérience?




dimanche 4 août 2013

Article de magazine sur l'hortithérapie au Québec

Je suis heureuse de vous présenter un article paru dans le magazine Québec Vert (volume 35, numéro 4, Été 2013) qui mentionne mes travaux ainsi que ceux d'autres acteurs du petit monde d'hortithérapie au Québec. Cliquez sur l'image pour lire le texte.








dimanche 9 juin 2013

Les bienfaits de la nature sur notre santé mentale

Je vous résume ici les propos du Dr Kang, qui est psychiatre et auteure, recueillis sur le blogue Docs Talk de la Fondation David Suzuki. Elle  recommande aux personnes de passer le plus de temps possible à l'extérieur dans la nature pour une bonne santé mentale.

«Notre biologie interne nous récompense quand nous faisons quelque chose d'important pour notre survie. Cette récompense est un sentiment de bien-être, de rajeunissement ou de plaisir, et elle est véhiculée par les neurotransmetteurs de notre cerveau. Quiconque s'est déjà senti mieux en allant à l'extérieur dans la nature a connu cette récompense. C'est la façon de nous dire de le faire à nouveau, être dans la nature est important pour notre survie.»

«Et en 2008, des chercheurs de l'Université de Glasgow ont trouvé que l'exercice en plein air produit une amélioration de 50 pour cent en santé mentale par rapport aux activités comme la course et le vélo dans le gymnase. Le temps que nous passons dans la nature nous rend plus sain et plus heureux, tout en réduisant l'apparition de maladies physiques.»

Une de ses patientes avait des symptômes qui ressemblait à la dépression. Le Dr Kang ne lui a pas prescrit de médicaments mais lui a demandé le nombre d'heures qu'elle passait à l'extérieure. Après une hésitation et un moment de réflexion, la patiente a déclaré qu'elle passait à l'extérieur «90minutes par semaine». La patiente à réalisé qu'elle devait passer plus de temps à l'extérieur et s'est promis de le faire pendant plusieurs semaines. Elle n'est plus revenue au cabinet du docteur Kang et n'a pas eu besoin d'antidépresseur.

«Puisque les enfants sont encore en développement, à la fois physiquement et mentalement, les avantages d'être dans la nature sont beaucoup plus importantes pour eux. Une étude dans le Journal of Medicine américain a constaté que les enfants qui jouaient dehors développaient une plus grande créativité et de meilleurs compétences en résolution de problèmes ainsi que des compétences de coopération et d'auto-discipline

«Pourquoi pensez-vous que presque tous les bébés cessent de pleurer quand nous les prenons à l'extérieur? Nous sommes biologiquement amenés à être dans la nature.»

Lire l'article dans sa version originale. 

samedi 4 mai 2013

Article sur la santé physique et mentale au jardin


Un petit article très intéressant sur les bienfaits des plantes et du jardinage sur notre santé. Je vous propose quelques extraits particulièrement pertinents :

« Des résultats d’études menées auprès d’étudiants universitaires japonais indiquent que mettre des plantes ornementales dans une pièce améliorerait l’humeur et la capacité d’attention et de concentration. »

« Trente minutes de jardinage permettraient de brûler de 125 à 200 calories, comparativement à 142 à 227 calories pour une marche vigoureuse de 30 minutes. »

« Les 220 participants qui s’adonnaient régulièrement aux joies du bêchage et du désherbage estimaient, dans 75 % des cas, avoir suffisamment d’énergie pour affronter les impératifs de la vie quotidienne. »

Si vous voulez vous remettre en forme plus besoin d'aller dans un Gym, mais allez plutôt dans votre jardin profitez du beau temps et jouer dans la terre avec votre famille. ; )

Lire l'article complet: Jardiner pour le plaisir et la santé!  

dimanche 7 avril 2013

Utilisation des fleurs de façon thérapeutique avec les personnes âgées



En attendant de jardiner à l'extérieur voici une belle activité intérieure offerte aux personnes âgées. Chaque personne choisit les plantes qu'elle désire et en fait une composition florale selon son inspiration et son humeur du moment. Un atelier qui permet de stimuler plusieurs sens (la vue, le toucher, l'odorat et l’ouïe) des participants mais aussi il permet de socialiser avec ses voisins de table.

L'activité de composition florale peut également être adapté avec des personnes en santé mentale, des enfants et tout autre groupe qui s’intéresserait aux fleurs.

Lire l'article en anglais

lundi 1 avril 2013

Article sur les bienfaits de marcher dans les espaces verts



Voici une étude expérimentale qui met de l'avant l'importance et le bienfait des plantes sur le cerveau humain. De nos jours, notre cerveau est très sollicité par les publicités, le bruit et d'autres stimulus de la ville, ce qui peut provoquer un état d'esprit de frustration, d'anxiété et de stress. Tandis que les endroits avec des végétaux tels que les parcs et espaces verts de la ville, permettent à notre cerveau de relaxer et de s'apaiser, ainsi notre moral va mieux.

Lire l'article en anglais.

Si vous ne lisez pas l'anglais, tout comme moi, je vous conseille Google traduction. Ce n'est pas parfait, mais le texte devient plus facile à comprendre que lorsqu'il est en anglais.

mercredi 13 mars 2013

Voici le début...

Bienvenue sur mon blog ou je traiterai de l'hortithérapie. Je partagerai mes connaissances et mon expérience sur le terrain ici au Québec. J'ai pratiqué l'hortithérapie dans différentes situations depuis 4 ans et j'ai beaucoup de mise en situation à vous partager. Toutes ces occasions d’apprentissage pour moi le seront peut-être pour vous.